Cape Town fire

Nos pensées vont bien sûr aujourd’hui vers la ville du Cap et vers son université, durement touchées par les ravages de l’incendie du 18 avril. Nous pensons tout particulièrement aux étudiants déplacés en urgence, au personnel universitaire, aux bibliothécaires et archivistes, ainsi qu’à tous les enseignants et chercheurs du campus.

La grande bibliothèque universitaire — l’une des plus anciennes et des plus riches du continent — a été touchée, et tout particulièrement la section des études africaines. La salle de lecture Jagger, construite dans les années 1930, a brûlé tandis que de nombreux ouvrages et documents étaient détruits.  Selon le site web de l’université de Cape Town (UCT), les collections spéciales conservent d’importants documents imprimés et audiovisuels consacrés, entre autres, aux études africaines, ainsi que plus de 1 300 sous-collections de manuscrits rares et d’archives privées. Dans le seul domaine des études africaines, la collection de livres et de brochures dépasse les 85 000 items. Aux dernières nouvelles, les documents les plus précieux auraient été épargnés, mais il est trop tôt pour avoir une idée précise des dégâts. 

L’IFAS-Recherche s’associe pleinement à l’émotion qui s’est exprimée, depuis dimanche dernier, face à cet événement terrible.


 

Our thoughts today are with the city of Cape Town and its university, which were hit hard by the devastation caused by the fire on 18 April. Our thoughts are with the students who have been urgently displaced and with all the staff, archivists, librarians, teachers and academics on campus.

The large university library — one of the oldest and richest on the continent — was affected, especially the African Studies section. The Jagger Reading Room, built in the 1930s, burnt down and many books and documents were destroyed.  The Special Collections hold important printed and audio-visual materials on, among other things, African Studies, as well as over 1,300 sub-collections of rare manuscripts and private archives. In the field of African Studies alone, the collection of books and pamphlets exceeds 85,000 items. At the latest report, the most valuable documents were apparently spared, but it is too early to have a clear idea of the damage. 

IFAS-Research fully associates itself with the emotion expressed since last Sunday in reaction to this terrible event.